Les concessionnaires et les constructeurs sont au cœur de l’industrie automobile, mais s’appuient sur le savoir-faire des équipementiers automobiles, des entreprises expertes dans la production de pièces spécifiques. Les constructeurs automobiles d’aujourd’hui veulent être des « fournisseurs de solutions de mobilité », et non plus seulement des concepteurs automobiles.
La fonction des équipementiers autos
Pour l’industrie automobile française, l’équipementier automobile joue un rôle important. Si les fabricants automobiles avancent l’externalisation de la recherche, ils ont autorisé de garder la R&D en Hexagone. L’équipementier est responsable du développement de ces composants et récupère l’essentiel de la valeur ajoutée du processus.
Les équipementiers disposent d’importants domaines de compétitivité, spécialisés dans la production de pièces automobiles : pare-chocs, éclairage, hayons, et tous les accessoires qui composent l’habitacle, tel que les tableaux de bord ou les intérieurs, ainsi que la connectivité et l’intelligence artificielle.
Les 2 types d’équipementiers
Il est important de séparer 2 types d’équipementiers : les équipementiers qui ont des liens contractuels directs avec les sous-traitants et les constructeurs automobiles. Il a à l’alternat qualifié d’équipementier automobile de premier et de second niveau.
Pour la maintenance de votre véhicule, qu’elle soit ancienne ou neuve, le fabricant automobile recommande d’utiliser le composant technique original fabricant ou équipementier pour remplacer vos pièces. Effectivement, ces composants techniques originaux sont particulièrement étudiés et conçus pour satisfaire au mieux les caractéristiques de votre véhicule. Le constructeur attire l’attention sur les problèmes que peuvent rencontrer ces pièces de technologie d’origine lorsqu’elles ne sont pas utilisées, telles que ténacité aux chocs, déformations de fiabilité, perte d’efficacité, détérioration d’autres pièces, etc.
Les sociétés de niveau 2 peuvent se spécialiser dans la mécanique, l’ingénierie, les machines, le caoutchouc, les plastiques et les polymères, le moulage, l’électronique et bien d’autres. Pour s’adapter aux attentes des clients, elles s’accroissent à l’international et installent des zones de fabrication à côté des usines d’assemblage. Elles essaient d’inciter leurs concessionnaires à faire de même, mais ces derniers n’ont pas toujours la même capacité d’adaptation.
Les 2 marchés d’approvisionnement
Les clients principaux sont les fabricants industriels et privés, qui représentent près de quatre-vingts pour cent du marché. Les associations automobiles comme Mitsubishi, Nissan, Renault, Toyota ou Volkswagen fournissent la plupart des commandes OEM.
Les vingt pour cent restants sont gérés par le marché des voitures d’occasion. Bien que ce marché soit contraint par la longévité prolongée des pièces autos, il est mieux stable que le marché des fabricants. On retrouve non seulement ces derniers, il y a également la grande distribution, les réseaux spécialisés et les centres de distribution.
Relever ces défis et les rendre plus compétitifs oblige les fournisseurs de véhicules à aller plus loin dans l’innovation en enfermant les meilleurs concepteurs et ingénieurs disponibles sur le marché et en renforçant les liens avec les constructeurs, a déclaré le cabinet.
L’évolution historique de PSA et du groupe Renault a permis à l’équipementier mondial de s’installer en France. Cependant, Hexagon compte nombreux équipementiers français de plusieurs sous-traitants et de rang 1. Ces sociétés représentent le deuxième en Europe et quatrième dans le monde.